mercredi 10 septembre 2014

Festival non stop

Quelle déception! La vedette de la rentrée parlementaire ne s'est pas présentée à son boulot!
De plus, impossible de savoir si il est maintenu à la fonction de vice président de la commission en charge de la fraude fiscale.
Manu-le-malin nous a gratifié d'une des déclarations martiales dont il est friand, sans doute pour faire oublier que c'est bien lui qui a nommé Thomas Thévenoud à son poste. Donc pour le fameux vote de confiance la voix du pestiféré ne serait pas comptabilisée a dit le premier sinistre. Sauf qu'un représentant de l'exécutif ne peut pas décider ce qui doit être comptabilisé ou non dans le vote. En raison de la séparation des pouvoirs l'Assemblée reste souveraine et un premier ministre ne peut lui demander de ne pas comptabiliser le vote d'un député, ni d'ailleurs l'empêcher de voter. Bref du vent comme d'habitude.

Ce sympathique spectacle de chasse aux sorcières, chacun (de droite comme de gauche) tentant de se dédouaner à bon compte des turpitudes de son propre camp en chargeant à mort celui qui a été pris en grippe par l'opinion publique sur le web aura-t-il finalement convaincu? Certainement pas, mais il aura au moins eu le mérite de divertir ceux qui suivent l'histoire.
Because he's not our hero. He's a silent guardian, a watchful protector. A dark knight.
Histoire qui d'ailleurs n'est pas finie, Médiapart ne lâchant pas l'affaire. On continue de naviguer entre vaudeville et tragédie, mais c'est finalement l'histoire un héro moderne qui est en train de s'écrire. Le héro que le Parti Socialiste mérite.

Mais comme dans toute tragédie, il faut des second rôles. Kader Arif et Aquillino Morelle s’apprêtent à entrer en scène.

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